Song Index Preview "Le Deserteur" (to help remember the tune).

Le Deserteur (Traditional)

GEmC
Messieurs qu'on nomme grands, je vous fais une
AmD7GA7
lettre, Que vous lirez peut-etre, si vous avez
D7GEmC
le temps. Je viens de recevoir mes papiers
AmD7GA7
militaires, Pour aller a la guerre, avant
D7G
mercredi soir.
CAmF#m
Messieurs qu'on nomme grands, je ne veux pas la
BmCA7
faire, Je ne suis pas sur terre pour tuer les
D7
pauvres gens.
GEmC
Il faut pas vous facher, mais il faut que j'vous
AmD7GA7
dise, Les guerres sont des betises, le monde en
D7GEmC
a assez. Depuis que je suis ne, j'ai vu mourir
AmD7GA7
des freres, J'ai vu partir des peres, et des
     
D7GEm
enfants pleurer. Les meres ont trop souffert,
CAmD7
tant d'autres se gobergent, Et vivent a leur
GA7D7G
aise, malgre leur gout du sang.
CAmF#m
Il y a les prisonniers, on a vole leur ame, On
BmCA7D7
a vole leur femme, et tout leur cher passe.
GEmCAm
Demain de bon matin, je fermerai la porte, Au
D7GA7C7
nez des annees mortes, j'irai par les chemins.
GEmCAm
Je mendierai ma vie sur la terre et sur l'onde,
D7GA7D7
Du vieux au nouveau monde, et je dirai aux gens:
GEmCAm
"Profitez de la vie, eloignez la misere, Les
D7GA7D7
hommes sont tous des freres, gens de tous les
G
pays."
     
CAmF#m
S'il faut verser le sang, allez verser le votre.
BmCA7
Messieurs les bons apotres, messieurs qu'on
D7
nomme grands.
GEmCAm
Si vous me poursuivez, prevenez vos gendarmes,
D7GA7D7
Que je serai sans armes, et qu'ils pourront
GA7D7G
tirer, Et qu'ils pourront tirer.

Le Deserteur (Traditional)                            nomme grands.                                     
                                                                                                        
Messieurs qu'on nomme grands, je vous fais une        Si vous me poursuivez, prevenez vos gendarmes,    
lettre, Que vous lirez peut-etre, si vous avez        Que je serai sans armes, et qu'ils pourront       
le temps. Je viens de recevoir mes papiers            tirer, Et qu'ils pourront tirer.                  
militaires, Pour aller a la guerre, avant                                                               
mercredi soir.                                                                                          
                                                                                                        
Messieurs qu'on nomme grands, je ne veux pas la                                                         
faire, Je ne suis pas sur terre pour tuer les                                                           
pauvres gens.                                                                                           
                                                                                                        
Il faut pas vous facher, mais il faut que j'vous                                                        
dise, Les guerres sont des betises, le monde en                                                         
a assez. Depuis que je suis ne, j'ai vu mourir                                                          
des freres, J'ai vu partir des peres, et des                                                            
enfants pleurer. Les meres ont trop souffert,                                                           
tant d'autres se gobergent, Et vivent a leur                                                            
aise, malgre leur gout du sang.                                                                         
                                                                                                        
Il y a les prisonniers, on a vole leur ame, On                                                          
a vole leur femme, et tout leur cher passe.                                                             
                                                                                                        
Demain de bon matin, je fermerai la porte, Au                                                           
nez des annees mortes, j'irai par les chemins.                                                          
Je mendierai ma vie sur la terre et sur l'onde,                                                         
Du vieux au nouveau monde, et je dirai aux gens:                                                        
"Profitez de la vie, eloignez la misere, Les                                                            
hommes sont tous des freres, gens de tous les                                                           
pays."                                                                                                  
                                                                                                        
S'il faut verser le sang, allez verser le votre.                                                        
Messieurs les bons apotres, messieurs qu'on